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dimanche 31 octobre 2010

Les raisons de la colère







"Germinal", "La terre", "L'argent", "La curée", "Les raisins de la colère", "La bête humaine", "Son excellence Eugène Rougon"... "Le prix de la liberté", "Le rêve"... Les grèves...






Les paysans...




Ceux qu'on a laissés sur le bord du chemin...



ceux à qui on reproche seulement d'être autres



  Et ceux qui en profitent...

Lettre ouverte à Nadine

Quantcast

Lettre ouverte à Nadine



Lettre ouverte à Nadine à propos de son site ''mon budget ou comment apprendre à le gérer'' dans lequel elle tente d'expliquer aux pauvres comment s'en sortir... avec quelques conseils d'économie domestique de base (!)
Chère Nadine, vous vous fichez légèrement de notre tête... en pratiquant ici le coup de marketting le plus éculé qui soit : culpabiliser les pauvres pour qu'ils ne la ramènent plus.  En d'autres termes, voici ce que vous nous dites : "vous êtes mal dégourdi, y a qu'à vous que ça arrive à ce point -c'est par conséquent très marginal- donc ça n'existe pas -du moins pas fréquemment-.'' Et du coup, vous les pauvres, les "exceptions", vous n'existez pas, enfin pas comme vraiment humains.

Et si on n'existe pas, on la ferme et on s'enferme, crevant d'angoisse assis sur sa chaise, devant la télé... où des gens beaux riches et bronzés vous content de merveilleuses histoires : l'allégorie de la caverne moderne. Cela joue à tout niveaux : le vendeur qui vous assure que l'appareil que vous venez d'acheter et qui a rendu l'âme illico "fonctionne très bien, on n'a eu aucun retour, il n'y a que vous qui... Attendez que je vous explique : vous êtes sûre de l'avoir branché ?" (Parfois vous avez la chance qu'un autre cocu attende derrière vous et intervienne...) le tyran familial qui persuade ses victimes qu'elles sont nulles et méritent toutes les baffes qu'il leur distribue. C'est comme les pannes du net où on vous dit, suave, au téléphone "d'aller sur le site "orangepointeffeère"" où on répondra au mieux à toutes vos questions."

Nadine éternelle et de tous les pays

Mais peut-être êtes-vous sincère Nadine? C'est possible ! j'ai connu une... disons championne de votre catégorie qui l'était. Le bourgeois supporte mal la pauvreté ; car il est fondamentalement bon, le bourgeois, il n'a pas de raison d'être méchant, il a en général choisi d'être bourgeois et il en est fier, il ne voit même pas comment on peut être "autre" ; il représente tout ce que la société exige pour être aimé-apprécié et s'en targue - peu de choses, belle voiture, belle maison, belles vacances-... Donc ça le dérange, la pauvreté : un peu de conscience malheureuse. Alors il n'est pas avare, du moins de conseils : yaka, suffitde, faitescommemoi, jevaisvousdire... Et on l'écoute, forcément, il est bourgeois, l'image de l'humain. On est patients. Mais il y a un moment où tout de même ça ne passe plus.

Et quand on s'énerve, alors c'est l'autre face : si vous êtes "comme ça", c'est si rare mais bon, ça arrive d'être pauvre, soit, je veux bien l'admettre en ce qui vous concerne... c'est votre faute : irresponsable, imprévoyant, sous doué, mal dégourdi... autrement dit : bien fait et ta gueule. Car il faut que le pauvre soit responsable -et le croie- pour que le riche soit innocent. C'est carré.

Ma belle-mère (Dieu ait son âme) qui habitait seule un élégant quartier d'une capitale étrangère... adorait de la même façon faire des leçons d'économie à ses servantes, une vraie passion (pour les aider, car elle était bonne) : toujours aller au marché à la fin, ne pas hésiter à discuter les prix sans faiblir, essayer d'obtenir un petit bonus au moment de partir, une botte de persil, de menthe... prendre le bus et non un taxi (les malheureuses n'avaient jamais vu de taxi de leur vie), se servir de vieux vêtements pour laver les sols (les malheureuses les refilaient à plus pauvres qu'elles car ça existait), mettre immédiatement les légumes au réfrigérateur et inscrire le coût dans un cahier qui ne devait pas les quitter (la plupart ne savaient pas lire)... échanger ou exiger le remboursement d'un vêtement qui n'était pas parfait... et toujours éteindre la lumière en sortant d'une pièce. Rigolo ? Moyennement. Péché mignon disaient les innombrables amis de cette femme-enfant fort aimée... car elle était bonne, réellement, recevait divinement à toute heure, écoutait les malheurs de chacun sans lassitude et n'oubliait jamais un anniversaire... Simplement elle ne voyait pas la misère: ça n'entrait pas dans les catégories éternelles et immuables de cette sensible qui pleurait à la télé devant "La strada" ou "Les misérables"... se demandant à voix haute comment de telles horreurs étaient possibles... pendant que sa servante éreintée attendait sa permission pour aller se coucher.

... Mais jamais encore un hiérarque quelconque ayant-étudié-à-la-fac, chère Nadine, -je suppose que c'est votre cas- n'avait osé pondre un manuel qu'elle aurait pu signer et que l'on pourrait intituler "de la responsabilité des pauvres de leur pauvreté et de la manière de la leur faire accepter sans qu'ils ne nous emmerdent". HL

samedi 30 octobre 2010

Deus sive natura

Deus sive natura

Google golem

Google ou golem, un serviteur fidèle et prévenant ... qui grossit, grossit, grossit...

ASSOCIATIONS FUNESTES
Lorsque vous tapez dans la barre des taches de google un mot, vous avez automatiquement par association tout un panel de suggestions... ce qui signifie  simplement que le petit golem a noté et enregistré tout ce qui en principe était demandé la plupart du remps à ce sujet  par les internautes (?)... Il veut juste vous simplifier la vie.
Pas si sûr. Vous cherchez "femme" ? vous trouvez "rencontre"... agence de voyages ou de "relations", cuisine, beauté, minceur. Vous cherchez Kouchner et on vous demande aussitôt si vous voulez savoir s'il est juif. Vous vous en foutez? On vous le dit quand même, ça peut servir et c'est gratuit.
Mais il y a plus étrange, si on décompose le mouvement , voici ce qui se passe: vous tapez "f" et vous avez immédiatement  "face book" !  flute flute... vous continuez  avec "e" et vous avez ...  une chaîne de garages de réparation de bagnoles avec pubs pour des pneus (je ne les cite pas pour ne pas accentuer le phénomène)... etc...  Volontaire de la part du golem ?  Vénal ? Ou est-ce juste le pointage de ce qui doit normalement suivre le plus fréquemment  après "fe" ?  (Ceci même si vous n'avez jamais surfé sur ces sites.) Ca peut être drôle : si vous y ajoutez Rachida Dati, là vous obtenez "fellation"...  la malheureuse est décidément fichée ad aeternam.
Comment savoir ? Google, c'est une masse d'info parfois non souhaitées... vénalement (?) ou comiquement associées qui vous accapare, pour le meilleur... et aussi le pire. Ainsi ai-je appris tout à l'heure que Bernard avait eu ses grands-parents assassinés à Auschwitz, ce que j'ignorais. Bon, ça c'est bien, enfin pour moi. Ca serait moins bien pour un antisémité à qui on offrirait ainsi du grain à moudre.
Mais mine de rien, c'est aussi une conformité qui vous est (malgré google? peut-être) suggérée/imposée... puisque sans l'avoir demandé, vous voilà guidé puis "averti" de ce qui semble le plus important... c'est à dire ce qui est le plus souvent demandé, ce qui n'est pas la même chose.. C'est comme les vendeurs qui pour vous convaincre, vous disent "ça se porte beaucoup en ce moment, le prince de galles..."  Or à force, l'effet "pub" est non seulement comparable  à la boule de neige qui enfle et se nourrit elle-même en raflant tout sur son passage... mais il cause ce qu'il a posé, inventé  (ou statistiquement tiré) d'emblée*. Le mensonge -si mensonge il y a- est devenu vérité par cela même qu'il était mensonge... et à un point de démultiplication extrême : vous voilà donc -si vous vous êtes aissé tenter- sur un site qui vous informe que Kouchner est à demi juif... et votre nom s'ajoutera à ceux qui eux, ont cherché d'emblée l'info etc... soit peur de ne pas être "dans la norme" chevillée dans l'inconscient du plus révolutionnaire d'entre nous, soit la curiosité... nous conduisent souvent à lire une info dont on ne se souciait pas cinq minutes avant.
*Comment savoir s'il s'agit des aléas de la statistique robotesque... ou d'une volonté délibérée de la part du golem de faire une pub indirecte -rémunérée-. J'ai du mal à imaginer que lorsque les gens inscrivent "fe" dans la barre d'adresse, ils cherchent systématiquement et en grande majorité telle entreprise de réparations de bagnoles -qui arrive en seconde position des suggestions après face book- dont je ne citerai pas le nom.
C'est l'effet démarrage ou amorce de la pompe... (tiens justement j'ai un pneu à plat etc...) Rien ne distinguera les cocus manipulés de ceux qui ont délibérément surfé sur le nom du garage et ont été ravis de la rapidité de la recherche... ce qui va encore augmenter les signalements de l'entreprise "fe" donc ses suggestions etc.... Un marché que j'imagine juteuissime...

Fellation galopante et innocentes victimes

Fellation galopante et "innocentes victimes", trois sujets du bac en philo

Les femmes du président... et les ricanements post mortem de Barre vengé...
Définition de lapsus linguae. Etymologiquement : "lâcher de langue". C'est le fait de dire par inadvertance quelque chose d'embarrassant et de signifiant à la place de ce que l'on a voulu dire et que l'auditeur attendait. La formule populaire est "ma langue a fourché". Signe de gêne, d'obsession récurrente ou de mauvaise foi, le lapsus, image du décalage entre l'être réel et l'être public, le vrai et l'aparaître, est souvent révélateur, laissant un instant à nu le sincère ou le trivial habituellement caché sous la mise en scène de soi conventionnelle ou opportuniste... un clin d'oeil du "ça" qui émerge sous la chape de plomb du "sur moi" dirait Sigmond. Lorsqu'il s'agit d'un acte, on parle d'acte "manqué".

Sujets de philo : un acte manqué est-il un acte réussi ? Pourquoi un lapsus déclenche-t-il le rire ? Y a-t-il des lapsus volontaires ?  Une intuition pour les élèves de terminale : ça va tomber au bac sous une forme ou une autre. Amusez-vous bien d'avance, 4 heures de bonheur et un 16 à la clef si vous parvenez à faire rire le correcteur au bout de 60 copies, des soucis pour sa retraite et ses difficultés habituelles à se faire défrayer lorsqu'il est envoyé chargé de ses 2 à 300 copies réglementaires, loin de ses têtes blondes ou brunes enfin en vacances, aux fins fonds d'un bled paumé  pour une semaine ou plus, au moment où tout le monde part à la plage... en général, il vous en sera reconnaissant/e.
Un acte manqué célèbre dans l'éduc, pas autant que le "femmation"  -je laisse la coquille, sans doute révélatrice mais je ne vois pas de quoi- de notre excellente Rachida : il y a quelques années, un prof a oublié dans un train son paquet de copies -corrigées-, carrément... Sonnez trompettes, le bac à repasser, les élèves à reconvoquer, le jury idem...  les ricanements de la presse, la merde ab-so-lue... lorsque, in extremis, une brave hôtesse de l'air les a trouvées, par chance elle a pigé toute l'importance de la chose et les a ramenées fissa au rectorat indiqué sur l'en-tête, oufff. Pas trop légal en somme -il y a prescription- because elle aurait pu modifier les notes voire désanonymer mais on n'a pas trop cherché la petite bête tant le soulagement était immense. Acte manqué donc : le prof a-t-il voulu par là signifier hautement son mécontement d'être appelé à Daches en juillet avec un remboursement -incomplet- de ses frais... [sur six mois- un an comme d'hab] pendant qu'il avait dû réquisitionner mère, belle mère ou baby sitter pour garder ses gosses en vacances, eux?

Cousteau antisémite

Cousteau... face noire (réponse à "Soubire")


On le lit bien souvent... mais avec détours et circonlocutions aussi embarrassées que si on pissait sur un tabernacle... -car s'être forgé une image d'icône au look percutant protège toujours son bonhomme-... mais voilà: Cousteau était antisémite, c'est aussi abject et aussi clair que ça, désolée Soubire*. Les journalistes sont des gens formidables : on parle maintenant de "certains propos déplacés tenus en 40... de ses liens non démentis avec son frère" qualifié joliment d'"antisémite de plume"... Ces propos déplacés, en voici un, remis à sa place (!) ... il est tiré d'une lettre adressée à Philippe Taillez qui date de 42 :

"Ici, nous n'avons toujours pas de logement. Nous sommes actuellement campés dans un petit pavillon d'une pension de famille sur la Corniche. Ce n'est pas gai pour Simone, mais il n'y aura d'appartement convenable que "quand on aura fichu à la porte tous les ignobles youtres qui nous encombrent." " Lettre de Jacques-Yves Cousteau à Philippe Tailliez du 1er mai 1941, publiée en fac-similé par France-Soir le 17 juin 1999. (Les doubles guillemets sont volontaires de peur qu'un lecteur trop pressé ne m'attribue ces vomissures et ne vienne à juste titre me détroncher.)

*Il ne cessa jamais, ne désavoua jamais, et à la Libération, défendit son frère, journaliste à la sinistre tribune antimsémite pro nazie, "Je suis partout"... et obtint la commuation de sa peine -de mort- en détention. Brasillach, pareillement impliqué, eut moins de chance.

Prostituées adolescentes nigérianes

 

Au Nigéria -et sans doute ailleurs- de très jeunes filles, 15, 16 ans,  sont encouragées à partir vers la France ou l'Italie pour se prostituer afin de subvenir aux besoins de la famille (chômage et misère "obligent")... Avec un peu d'hypocrisie ou est-ce de la naïveté? les parents feignent ensuite de croire que l'argent qu'ils reçoivent provient d'un travail de femme de ménage ou de baby sitter (!)... et font construire des maisons, achètent des appareils ménagers etc... Endettées auprès de maquerelles qui les terrorisent par des pratiques de sorcellerie -car il s'agit là d'une prostitution "familiale" où l'ancienne victime devient parfois boureau- elles sont droguées, battues,  et quelque fois torturées et tuées... sans que la police ne fasse de zèle, comme on le voit sur cette vidéo où une jeune femme témoigne devant la caméra... et est poignardée quelques instants après!- Il n'y aura pas de suites. Laxisme ? Découragement ? -Car elles-mêmes refusent de témoigner le plus souvent.- Complicité de la police ? -C'est un cercle vicieux-... ou corruption ?- http://afriquinfos.centerblog.net/6893-reseau-international-de-proxenetisme
Par exemple, elles sont souvent expulsées... peu après qu'elles aient remboursé à leur "madame" leurs "frais" de voyage!... elles reviennent, dès qu'elles peuvent, s'endettent encore, à nouveau triment pour s'acquitter de la somme... et sont expulsées aussitôt celle-ci épurée etc... Coïncidence? Le plus poignant est qu'elles sont souvent fort mal reçues dans leur propre famille lorsqu'elles sont renvoyées ainsi -car elles ont "failli" à leur mission et  au cas où la somme n'a pas été entièrement remboursée, leurs parents redoutent la maquerelle qui se retournera contre eux- ... si bien qu'elles ne songent qu'à quitter le pays à nouveau quels que soient les risques et la dureté du voyage -beaucoup y laissent leur vie-. Et sur les trottoirs parisiens, elles sont en butte aux filles de l'est qui leur reprochent de casser les prix et de travailler sans préservatifs -de fait, elles attrapent souvent le sida-..
http://www.prostitutionetsociete.fr/prevention-et-education/traite/nigeria-le-probleme-ce-n-est-pas
http://www.mathieuaucanada.info/index.php?la-prostitution-africaine

La mort vous va si bien

On dirait Carla

Ma foi, je trouve à cette petite robote infirmière un vague faux air de ma belle soeur après son cinq ou sixième (?) lifting... ou de Carla. Elle ne me met pas plus mal à l'aise qu'elles. Sauf que s'il lui prenait fantaisie de prendre un couteau et à le planter dans la gorge de son patient, à elle, on ne pourrait rien reprocher

.

Zorro est arrivé... en Suisse

Zorro est arrivé, avec sa voix de révolté...



LES IMMIGRES FISCAUX OU LA BOHEME A ZORRO



Acteurs
Alain Delon* … ''Zorro''
Johnny Hallyday... ''Ma voix de révolté''
Charles Aznavour... ''La bohème''
Patricia Kaas... ''Regarde les riches...(la voix des misérables)''
Emmanuelle Béart... ''Manon des sources''
Daniel Auteuil... ''Manon des sources''

Ecrivains

Marc Levy... ''Le testament d'Abraham''...
Michel Houellebecq... ''Les particules élémentaires''...


Ca donne le début d'une chanson :  Zorro est arrivé... avec sa voix de révolté... la bohème des misérables... et sur son cheval, à cru, la petite orpheline aux pieds nus... fuyant l'infâme...

Les sportifs (mais eux au moins se taisent et ne chantent pas -en principe-) :
Alain Prost,
Jean Alesi,
Richard Virenque,
Guy Forget,
Richard Gasquet,
Henri Leconte,
Amelie Mauresmo,
Gaël Monfils,
Cédric Pioline,
Jo-Wilfried Tsonga



Des personnalités qui exercent ou ont exercé un pouvoir politique économique ou financier:
Antoine Zacharias (Vinci),
Claude Berda (AB groupe, TF1),
Daniel Hechter (couturier),
Jean-Louis David (salons de coiffure)...


Mais aussi des rentiers et des héritiers dont les fortunes ont été créées en France par des centaines de milliers d'ouvriers :
Eric Peugeot,
Jean Taittinger (PDG du Louvre, ex ministre de la justice et député de la Marne),
Philippe Hersant (patron de presse),
Corinne Bouygues (héritière de la fortune Bouygues),
Et les familles Defforey (Carrefour), Mulliez (Auchan) et Halley (Promodès)...


*Parrain officiel du pavillon français à l'exposition universelle de Shanghaï !!!

Bill et les codes de sécurité de ses missiles nucléaires

Bill a encore perdu les codes de sécurité des missiles nucléaires !

 

N'acceptons plus


N'acceptons plus de subir, subir, et encore subir... la loi de ces ploutocrates réjouis qui nous succent jusqu'aux moëlles, qui nous octroient des retraites de 900 € lorsqu'on a trimé toute une vie et élevé deux enfants, une heure de trajet le matin, une autre le soir, les embouteillages, la banlieue grise de l'aube, ces trains bondés de travailleurs mal réveillés déjà fatigués qui se déversent aux gares comme une nuée, aux yeux vides...  ces ploutocrates qui à présent reculent l'âge de la retraite encore et encore, sans fin... pendant qu'eux s'octroient des sommes astronomiques et osent nous parler de la crise et de la nécessité de se serrer les coudes... N'acceptons plus ces usines qui délocalisent et licencient, condamnant des villes entières et des familles à la misère alors qu'elles font des bénéfices pharamineux... Ne tolérons plus ces poignantes humiliations -au delà de la simple question matérielle- qui nous sont infligées à chaque fois qu'on ouvre la télé... et qu'on les voit hâlés et souriants se pavaner et gloser et nous noyer de chiffres truqués et s'agiter et s'auto satisfaire...  bras d'honneur réitérés. Pour les retraites ? non, pas seulement. Pour la dignité plutôt. N'acceptons plus de voir nos enfants voués au chômage parce que nous sommes voués à l'épuisement. N'acceptons plus d'être comme ces poules élevées en batterie que l'on sacrifie lorsqu'elles ne pondent plus suffisamment. Nous valons mieux que ces dirigeants pirouettes qui nous font honte -aussi- en expulsant les pauvres parmi les pauvres et en violant ainsi les droits de l'homme les plus fondamentaux pour lesquels nos parents se sont battus à la mort. Relevons nous ! et ne les lâchons pas... Nous n'avons que si peu à faire pour les faire claquer, le bois et sec, il suffit d'une étincelle. Les jeunes et même les très jeunes nous ont montré la voie. Ce serait honteux de les laisser seuls en ligne de front. Qu'allons nous leur léguer ? Un pays corrompu,  bananier -pardonnez l'insulte aux exportateurs de bananes- où le frère sape les retraites pour le plus grand bonheur du frère, où un ministre des finances en même temps "cher" ami et conseiller d'une grosse fortune la dégrève,  demeure en poste et nous "explique" sans baisser le regard que les temps sont durs, on n'y peut rien, il va falloir travailler plus  longtemps ! ... et où des stars évadées fiscales sont présentées comme ambassadrices de la France à l'étranger*... Faisons de ce pays dont on a honte à présent un pays dont on puisse être fier. C'est à notre portée. Courage à tous et à commencer à moi même. H.L.
* Si c'était un scénar, le prod dirait qu'il est un peu chargé...
Et enfin, pour vous marrer :
http://www.dailymotion.com/video/xerxcd_retraites-jean-pierre-brard-gdr_news

mercredi 27 octobre 2010

La corruption tue
 
 







Soulignons ici que les organisations caritatives, ONG (l'Unicef par exemple)... voire les prestataires de services comme l'opération "pièces jaunes" de Bernadette ou le téléton souffrent parfois de comptes de gestion assez opaques... ce qui est  propice à toute défiance (70% partent en "frais de fonctionnement" pour l'Unicef notamment, donc lorsqu'on donne 100 €, 70 partent pour les pro en repas, avions, frais d'hôtellerie ou prestations rémunérées de stars "bénévoles").

Just do it

Just do it


mardi 26 octobre 2010

Socio généalogie d'une famille

Socio généalogie d'une famille 

ou "Secret de famille" (c'est un bouquin !)

Socio généalogie intéressante d'une famille au hasard



Un exemple signifiant, entre autres

Allain Jules révèle l'existence d'un Sarközi autrichien, Rudolf, rom et militant des droits de l'homme... qui se dit cousin  de Nicolas, choqué par son attitude entre autres vis à vis des rroms. Romantique si c'est  le cas. Rudolf précise que le patronyme "Sarközy" -le "y" provient d'un anoblissement- est si banal en Autriche chez les roms que certains veulent en changer (!) Voici les deux Sarkozy, enlevons quelques kilos et quelques années à Rudolf, mettons une moustache à Nic...  et le résultat est là.. Regardez l'arcade des sourcils et le nez ainsi que la bouche.

Les "Rougon-Sarkard" en somme, ou le "J'accuse" du 21ème siècle... (Roman)


Nancy Bernad, une femme d'un immense courage dont on a peu parlé, je ne parviens même pas à savoir où elle en est de sa grève de la faim... et même si sa souffrance n'a eu aucun écho chez  nos décideurs au sujet de la "circulaire "Iock" -lock, ça ne s'invente pas!- contre les roms, cette indifférence même est éminemment signifiante.. et révélatrice de valeur négative pour nos  "Iockers". Iock Iock lock !


Et encore...

Et pendant ce temps....
Suite aux prochains posts sous forme d'un roman à épisodes qui s'appellera "Une famille en or plaqué" ou les "Rougon-Sarckard". Passionnant, je vous assure, en trois clics, qu'est-ce qu'on s'amuse... HL
Et en attendant, n'oubliez pas! http://tziganes2.blogspot.com

Il était une fois, épisode 1


Défenestration de Prague saison un : 1469
Il était une fois ....

un roi de ce qu'on appelait alors la Bohême,  reliée à la Tchécoslovaquie, désireux de reconstituer l'empire de Charles-Quint dit "Saint"... c'est à dire de s'agrandir considérablement... ami des animaux par ailleurs, j'ai nommé Ferdinand II de Hapsbourg (1578 1637). La période était rude, guerres  de religions, compliquées encore par des dissidents de dissidents  -les hussites- :  crémations de ça de là, et surtout une spécialité de Prague, la défenestration avec ses deux versions, la version
hard, saut à l'élastique sans élastique sur piques, et la version soft, saut à l'élastique




sans élastique mais sur tas de crottin. (Il y eut une troisième version 20ème siècle, défenestration sur pavés, mais ce n'est pas ici l'objet de cet épisode.)

Il déclencha ainsi la guerre de 30 ans, particulièrement atroce que du reste il perdit. Guerre de religion, mon oeil, cela n'empêcha pas le bon Richelieu grand pourfendeur d'hérétiques devant l'Eternel de s'en mêler... en faveur des protestants, business is business. Mais pourquoi parlai-je de ceci ? Parce qu'il y avait aussi les turcs dans l'affaire -dans les Balkans ils ne sont jamais très loin - et que l'excellent Ferdinand par qui, certes très indirectement, nos ennuis actuels arrivent, avait besoin de tous, même des rroms... dont le statut était assez proche de l'esclavage, plus exactement du servage paysan.  L'un d'entre eux -peut-être- s'illustra contre les turcs ou le fit penser, là on n'y était pas. Il s'appelait Mihaïl et à ce prénom bien sonnant, s'ajoutait le nom moins euphonique de Sarközi, qui veut dire en magyar "petite plaine marécageuse", sans doute venait-il d'un endroit où il y avait plus de canards que d'hommes. Reconnaissant et compatissant, le roi lui permit d'ajouter à ce patronyme celui de son village, un peu long certes mais qui faisait oublier le marécage, de porter des armoiries... et lui jeta quelques euros pièces d'or. Mihaïl acheta aussitôt sa hutte, placarda une tête de lion et de loup à sa porte, et fit installer le chauffage central. Sa famille était bien partie et allait filer loin se dit-il en s'endormant ce soir là. Cela valait de perdre un oeil dont il n'avait pas l'usage car il n'était pas chasseur. Suite au prochain numéro.

http://tziganes2.blogspot.com

Ilétait une fois

Il était une fois épisode 2

On est en 1620 (résumé de l'épisode précédent)


Donc Mihaïl, paysan rom ambitieux, qui s'est bien battu contre les turcs, se voit récompensé par le roi de Bohême.. par un y grec à la place d'un i à la fin de son nom, ce qui n'est pas rien car "Sarközi" veut dire "étang marécageux",  plus le droit d'y adjoindre son bled, un peu compliqué mais ça en jette pour l'avenir....




Car ça castagne dur avec Soliman dit le magnifique et il faut ce qu'il faut... C'est le début de la guerre de 30 ans, la boucherie plutôt.




Il est fier : fini les tambouilles dégueu-     -lasses. Ses fils vont pouvoir apprendre à lire, faire des études. Ils seront quelqu'un...

L'un d'entre eux ira à Budapest ou à Vienne, peut-être même à Prague malgré leur manie de défenestrer les gens quand ça ne va pas. La famille vit à présent plutôt bien et sa femme s'habille chic - il a opté pour le catholicisme comme le roi mais sans excès car on ne sait jamais comment ça va tourner.-




Rom ? Plus du tout. Il ne voit même plus de quoi on parle...
Suite au prochain épisode. (Les difficultés du fils pour les études et leurs conséquences.) http://tziganes2.blogspot.com

Il était une fois

Il était une fois épisode 3

Résumé des épisodes précédents. Au 16ème siècle, un paysan magyar ambitieux obtient de Ferdinand de Hapsbourg le droit de mettre un y grec à la fin de son nom et un petit pécule. Il retape sa hutte aussi sec et envisage désormais un avenir radieux pour son fils. Il ira loin !



Las, celui ci a du mal et... même refuse carrément d'aller à l'école...
Ca barde dans la chaumière.





Que vas-tu devenir plus tard ? Et tes enfants, tu y penses ? Le garnement répond que ça n'est pas nécessaire si on sait se débrouiller : "est-ce que toi tu n'as pas réussi à avoir un y grec et des armoiries ?" Il reçoit une taloche aussi sec et file à sa chambre. Suite au prochain épisode.
http://tziganes2.blogspot.com

Deus sive natura (un)

Réponse au post "le complexe du larbin"

Au bout d'un chemin "interdit" (voir plus loin)


Que les hommes se battent souvent pour leur esclavage comme s'il s'agissait de leur liberté est un fait. Ignorance ? Oui au départ. Ce n'est pas pour rien que dans le sud de l'Amérique, il était interdit d'apprendre à lire aux jeunes esclaves, même la bible... et ce n'était pas du flan, une jeune française récemment mariée à un sudiste en fit à l'époque douloureusement les frais, un  "Autant en emporte le vent"... qui n'eut aucun succès.

Mais ensuite, il y eut l'enseignement libre et gratuit -mais quel enseignement?- En fait, les hommes aiment -du moins le leur a-t-on appris- les gagnants, les "forts" ou du moins ceux qui en donnent l'image, les histoires qui finissent bien. [Ne pouvant faire, croient-ils, que le juste fût fort, ils firent que le fort fût juste]. Non par flagornerie mais parce qu'ils  jugent le fort plus à même de conduire le clan à la victoire contre l'ennemi menaçant, que cet ennemi existe ou qu'il soit pur fantasme suscité. C'est le fait d'un esprit, non pas borné mais "fait de bornes" : cet ennemi menaçant, ils ont du mal à le voir comme "interne"; c'est toujours l'autre, celui qui est en dehors des bornes qu'on lui a posées -ou qu'ils se sont posées eux mêmes-, le turc, le rom, l'arabe, l'étranger,  non pas au pays mais aux normes, aux dictats, à cette loi immuable et non dite qui semble celle des cieux.

Ces bornes sont 1 la famille ou le couple -cela explique que parfois même des femmes ou des enfants maltraités ne se défendent pas contre leurs bourreaux voire minimisent les faits lors des procès-. 2 Le voisinage -dans des campagnes, on voit par exemple des tyrans de quartier accaparer en toute illégalité terres ou  chemins sans que personne ne réagisse ... et une fois le fait "acquis", leur renforcement/enrichissement même les rendra plus ou moins inexpugnable, cercle vicieux-. 3 La région, la nation, le continent, la soi disant "race", la loi immuable non écrite etc... c'est le même processus en plus grand. Le tyran réussit littéralement à infiltrer l'esprit de ses victimes en leur faisant prendre ses intérêts pour les leurs -leur concédant parfois quelques miettes après leur avoir volé la baguette pour que cela dure.- C'est la charité.

Et là, cela n'a plus à voir avec l'illettrisme, mais avec la peur et...  la politesse ou l'éducation inculquée aux enfants : il faut se montrer tolérants, gentils, aimables, au moins en apparence, avec le voisin, l'autre proche, sous peine d'être exclu, mis au ban du clan (la sanction biblique la pire après la crémation*). Le cas du filou transgresseur n'est jamais prévu : il n'existe pas. Du coup, on ne sait comment réagir lorsqu'il surgit, surtout en effet s'il semble puissant ou s'il le fait croire -et à force, cela devient vrai-. Lui a compris les rouages, c'est en somme un "mauvais élève" et ça lui réussit bien. Et si quelqu'un imprévisiblement s'y oppose, alors là ça devient du non prévu, fort inquiétant, ce n'est pas dans les livres, on est en roue libre, il va falloir se déterminer: on ne l'a pas appris. Résultat : on (ils) attendent pour voir qui sera le plus fort (y compris les victimes les plus directes). Et cet attentisme fait le lit du filou etc... Cercle vicieux. Que l'on peut rompre... à quel prix cependant.

Voici un cas, le microcosme parfois expliquant le macrocosme dont il n'est que la version soft. Soit un gus qui nouvellement arrivé dans un quartier de village  -précisons le, un "étranger" en le cas- qui a accaparé un chemin communal, privatisant ainsi les bords d'une rivière. Cela se fit en plusieurs temps : d'abord des broussailles à l'orée, ensuite, quelques pierres -"tombées toutes seules, pensez, c'est complètement en déshérence, personne ne passe jamais" (!)-, ou des troncs d'arbres (!)...  puis, un mur éboulé "tout seul" évidemment, et pour finir... un panneau interdisant carrément le passage, apposé en le cas avec l'accord d'une mairie... pas trop top dirons nous, sur la base que "le chemin est vraiment dangereux et si quelqu'un venait à tomber, ma foi, "ils" en seraient responsables n'est-ce pas?" Hypocritement, c'est une menace indirecte... soi disant dans l'intérêt des gens. Que pensez-vous qu'il advint ? Rien.



Soit un autre gus -précisons le,  un enfant du village- qui voulut réparer les dégâts. Que pensez-vous qu'il advint ? Mitigé, tout le monde est d'accord en privé... mais personne au départ ne l'aide ni même ne se positionne clairement en public. (Ensuite si, un peu.) Il dut  donc subir de la part du gus menaces, tentative de dépôt de plainte au sujet de... un chien, il fallait bien trouver quelque chose, harcèlement etc... Que pensez-vous qu'il advint ? Rien. La mairie refusa de réparer
malgré ses promesses. Trop cher. Et le village se trouva  divisé. Combat de chefs, c'est bien là le problème, peu   saisirent du moins ouvertement qu'il s'agissait du combat de tous...







Soit un "Kissinger" qui voulut "arranger les choses" car enfin "c'est dommage que dans un village il y ait de telles frictions, tout le monde devrait s'entendre, voyons voyons"... Précisons-le : il s'agit d'une des victimes ! Je cite : "il y a tant d'affairistes dans nos régions, il est à la limite de vendre et s'il vient un américain à sa place (?!) on ne sera pas gagnant." Là, ça devient cocasse : le mythe de l'affairiste -américain pour faire top-... entretenu par celui qui précisément EST l'affairiste en titre et présent.


L'histoire a son importance parce que justement il s'agit dans ce cas d'un "étranger" -et la région n'est pas réputée pour son ouverture- tandis que celui qui dut ferrailler pour réparer les dégâts est un enfant du pays par ailleurs écrivain  et fort apprécié en principe : on voit ci transcendées les bornes même du "clan" par la loi immuable et non écrite qui semble celle des dieux, la loi de l'argent, du bluff et de la "puissance" -fantasmée en le cas, c'est ce qui rend l'affaire intéressante-. La "peur" inculquée... à des gens qui ne sont pas tant s'en faut des illettrés.

Alors voici : si on a tant de mal, en toute légalité, à faire valoir des droits aussi évidents lorsqu'on est dans la meilleure situation qui soit pour le faire... contre un out sider affairiste qui ne cache nullement son désir de profit -du moins avant la bagarre-... que dire dans d'autres cas?


Après deux mois de boulot. C'est simple...

Les gens tolèrent... ou même se battent en effet contre leur intérêt par conformisme, gentillesse, éducation, peur -mais en dernier- ... parce que les gens, c'est nous : il suffit de... si peu (mais ce "si peu" est parfois énorme lorsque les affaires sont anciennes, d'où la nécessité de réagir immédiatement) pour que cela change, en le cas, prendre un sécateur et dégager un accès... malgré menaces et/ou jérémiades à côté de soi. Et cela, même des riverains ayant pignon sur rue, anciens, attachés à leur terre, ne l'ont pas fait. Mais c'est fait tout de même. Mal fait mais fait. HL

* Puisqu'elle est celle de l'inceste selon qu'il concerne des frères et soeurs... ou belle mère-beau fils, la plus lourde étant paradoxalement celle-ci.

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Deus sive natura

Deus sive natura

Frèche et Obama





Sans commentaires...

Mickaël Jackson

Mikaël

Dura lex

Dura lex sed lex

"Le plus fort ne l'est jamais assez pour être toujours le maître s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir" (Rousseau). "Dura lex sed lex" est de la foutaise latine. TOUTES les lois ont évolué -ont même changé radicalement- grâce à la pression populaire. Avant les congés payés, il se trouvait des hommes politiques, des économistes ou des philosophes thiersiens pour dire qu'il était ab-so-lu-ment impossibble de payer les gens à ne rien faire car cela aurait im-man-qua-ble-ment conduit le pays au marasme économique etc etc... : ceux qui en profitaient évidemment. "Maxima lex, maxima injuriae" (plus il y a de lois et plus il y a d'injustice), ce qu'il y a de bien avec le latin c'est qu'il fait court et contradictoire. HL

Criminels de guerre

Criminels de guerre du 4ème siècle à nos jours


Scores des criminels de guerre les plus connus (non exhaustif!)
Alexandre le "grand", Charlemagne, El Gazni, Soleiman le "magnifique, Mehmet, Guillaume le Conquérant, Atila, Gengis Kahn, Louis XIV, Napoléon, Hitler...  à suivre...

Dura lex sed lex

"Dura lex sed lex" suite

Non seulement toutes les "lois" -parfois des diktats- ont historiquement évolué mais souvent leur mouvement tel un pendule les a conduit à rendre obligatoire ce qui était interdit et vice versa Un coup c'est punissable, un coup c'est permis, un troisème, c'est obligé. Exemple : la dernière femme condamnée à mort et excécutée le fut pour faits d'avortements ... l'avortement qui a présent est légal dans la plupart des pays... et imposé en Chine pour un second chiard. La loi n'est pas inscrite dans l'airain comme on nous le fait croire ["dura lex sed lex, mon cul" comme dirait Zazie] mais simplement reliée aux besoins spécifiques d'UNE société à UN moment donné, érigée en soi disant valeur absolue avec l'aide de sbires "jurtistes" ou mitrés. En 43, on avait besoin d'enfants étant donné la boucherie  donc on découvrit bien à propos la valeur sacrée de l'embryon... et le crime que représentait sa "mort", punissable par la guillotine, hop ça leur apprendra. En Chine, on a besoin qu'il y en ait moins d'où... etc etc...



La loi est instituée, -bricolée, modifiée, contredite parfois-, soit par pragmatisme à la limite compréhensible, en tout cas logique, soit plus fréquemment ou en même temps, pour servir les intérêts d'une caste, d'une classe ou d'un seul qui s'en prétend garant. Reste à trouver des légistes, des économistes, des chantres philosophiques pour le servir, pour peaufiner un texte et le rendre acceptable, qu'il s'agisse des retraites ou d'embryons... et démontrer au peuple victime que vraiment, vraiment, on ne pouvait faire autrement. Et toc.

Un exemple comique : lors de la mort de Louis 10...  son frère et prétendant au trône -contre toutes les lois de succession en vigueur- réunit quelques "docteurs" juristes... avec ordre de lui pondre fissa une loi qui empêcherait la fille de succéder à son père. "A vos ordres, mon déjà presque roi, on s'y colle mais ça va pas être simple"...  "Je m'en fous, pourquoi croyez-vous que je vous paie ? ça urge, vous avez une nuit, on va vous faire faire apporter du café" -anachronisme voulu pour ceux qui croiraient que..- Et ce fut mes amis la délicieuse loi salique qui faisait fî, un que nous n'étions pas des francs saliens mais ça... bof, et deux que le royaume n'était en aucun cas une métairie ou un troupeau de vaches, mais ça re bof, "on a fait ce qu'on a pu ma désormais Majesté on pouvait pas mieux".



[Loi qui par parenthèse mit la chienlit durablement dans le pays et causa la guerre -de succession- avec l'Angleterre... vu qu'à un moment, le sournois roi d'icelle qui lorgnait sur la France depuis longtemps se trouva le seul descendant mâle de Philippe, "merde alors on n'avait pas prévu ce coup Majesté, il faut dire qu'on n'avait pas besef sous la dent"...  mais ceci est un détail.] HL

Frêche rafraîchi

Frèche rafraîchi forcément... par Hélène

Que notre Frèche -qui d'ailleurs ne fait pas recette sur le post, il faut dire qu'il est mort à un mauvais moment médiatique- bref, que notre Frèche soit à présent considéré comme un "grand maire" après avoir été qualifié de proconsul ou de tyran machovélien -ce n'est pas une coquille-...  ma foi, est assez normal, et on ne va pas le reprocher à Hélène. Si elle avait persisté et signé, on l'eût accusée de bassesse.

Du reste, il a sans doute été les deux, la politique étant une chose assez sale si l'on se place du point de vue de l'éthique. Un homme dont je retiens qu'il "aimait les noirs, les arabes et les harkis", quant aux juifs, n'en parlons même pas tant son "goût" pour ceux-ci est connu... c'est dire sa grandeur et  son abnégation...  De même le grand homme aimait-il sans doute les carottes et les épinards de la cantine -dégeulasses-. Populaire et populiste, quoi, ça passe bien dans le midi. Dévoué à "sa" ville, qui a marqué, et tel un féal, parfaitement odieux vis à vis de ses vassaux... qu'il "aime" cependant, oui, même les pires puisqu'il le souligne avec une telle complaisance.



En l'écoutant, j'avais en tête la belle phrase de Rabaud Saint-Etienne après l'édit dit de "tolérance" : "Je ne veux pas être toléré". Peut-on dire aussi "je ne veux pas être aimé?" Oui, lorsque cet "amour" est porté en étendard avec une insistance suspecte comme preuve de parfaite longanimité. Une humiliation, la pire qui soit -car on ne tolère que ce qui dérange et un amour ainsi affiché ne peut que provenir d'une improbabilité logique, d'une répulsion bravement surmontée-. Ceci explique parfois les gestes  violents de ceux qui sont "tolérés" ou ainsi "aimés" ...


Vous a-t-on jamais dit "je vous tolère" ou pire "ma chère, nous vous tolérons à présent" ? A moi, si. Et bien mes amis, si j'avais accepté -relativement- avec philosophie et humour le racisme de celle qui me l'infligeait [et qui a pourri ma vie durant 20 ans] là, et là seulement, j'ai vraiment eu envie de la ratatiner. C'est passé à un poil. Elle m'incluait en somme -car elle ne pouvait faire autrement-  mais faisait de surcroît comme si tout ce temps je l'avais sollicité...  En somme, comme Frèche pour les noirs, les arabes etc... elle me tolérait parce que j'avais de la "valeur" malgré mon...  disons "tarisme". Réponse aussi nette "je ne tolère pas d'être tolérée et moi, madame, je ne vous tolère pas." C'était ma belle mère, qui m'en a appris un bout sur la question.










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