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mardi 19 octobre 2010

Faux révoltés et vrais larbins, des guignols de cinéma


"Les français sont manipulés avec les syndicats" d'après cet acteur de poids dans tous les sens du terme, qui parle sans pudeur de ceux qui n'ont pour vivre que 900 euros par mois, entre autre. Une autre version de "qu'ils mangent de la brioche" au sujet du peuple criant "du pain" sous ses fenêtres. ... qui s'est mal terminée pour la petite plaisantine.

Mais après tout, son job n'est pas de penser ! Déjà dans  Germinal,  je l'avais trouvé à contre emploi dans le rôle du père Maheu crevant de faim puis tué alors qu'il tenait un piquet de grève. A présent, je le vois carrément dans le rôle d'Henry VIII délirant-mourant, tentant désespérément de signer l'arrêt de mort de Norfolk et n'y parvenant pas -ce qui sauva la vie  de ce personnage, à dire vrai assez sinistre-.

La dérive de son fils, l'alcool peut-être, les clops, la bouffe en excès, et le sentiment de toute puissance que confèrent l'argent et la célébrité?... un beauf, quoi, une "baleine échouée" en effet, jaloux de ceux qui, mieux conservés, plus chanceux peut-être, tiennent encore bien le cap. Le milieu est impitoyable : il ne fait pas bon y être malade, risquer l'infarctus ou le pontage. Ca doit être ce que l'on appelle le chant du cygne, il eût été mieux qu'il ait un autre son.

Sur les roms par exemple, tiens, ça, ça aurait eu de la gueule pour le "révolté"  qu'il incarne -ou tente d'incarner- dans la vie. Image, pacotille et paillettes... quel désastre, sous le spectacle, le réel, caché derrière le mythe, le personnage en viande -très en viande en le cas-. Dommage. Rien de pire -parfois- que les prolos qui ont réussi : ils n'ont souvent pas la retenue de caste inculquée aux autres -à coup de marteau certes- qui leur confère une certaine pudeur.

Le révolté n'est pas celui que l'on pense, il n'est pas celui qui braille à tort et à travers sa rancune et sa haine du genre humain. Celui-là en le cas incarne le pouvoir. Changement culturel remarquable depuis quelque temps : à un moment, le pouvoir a senti que les costard trois pièces et l'élocution gaullienne ou miterandienne les éloignaient des gens... et songé que, pour attirer les alouettes, il lui fallait des sous marins  infiltrés plus "présentables", c'est à dire présentables à rebours,  des depardieux en somme, faux révoltés et vrais supporters, noirs ce n'était pas mal aussi, ou au moins arabes... et certains en fait leur choux gras. HL

http://tziganes2.blogspot.com

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