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mardi 26 octobre 2010

Frêche rafraîchi

Frèche rafraîchi forcément... par Hélène

Que notre Frèche -qui d'ailleurs ne fait pas recette sur le post, il faut dire qu'il est mort à un mauvais moment médiatique- bref, que notre Frèche soit à présent considéré comme un "grand maire" après avoir été qualifié de proconsul ou de tyran machovélien -ce n'est pas une coquille-...  ma foi, est assez normal, et on ne va pas le reprocher à Hélène. Si elle avait persisté et signé, on l'eût accusée de bassesse.

Du reste, il a sans doute été les deux, la politique étant une chose assez sale si l'on se place du point de vue de l'éthique. Un homme dont je retiens qu'il "aimait les noirs, les arabes et les harkis", quant aux juifs, n'en parlons même pas tant son "goût" pour ceux-ci est connu... c'est dire sa grandeur et  son abnégation...  De même le grand homme aimait-il sans doute les carottes et les épinards de la cantine -dégeulasses-. Populaire et populiste, quoi, ça passe bien dans le midi. Dévoué à "sa" ville, qui a marqué, et tel un féal, parfaitement odieux vis à vis de ses vassaux... qu'il "aime" cependant, oui, même les pires puisqu'il le souligne avec une telle complaisance.



En l'écoutant, j'avais en tête la belle phrase de Rabaud Saint-Etienne après l'édit dit de "tolérance" : "Je ne veux pas être toléré". Peut-on dire aussi "je ne veux pas être aimé?" Oui, lorsque cet "amour" est porté en étendard avec une insistance suspecte comme preuve de parfaite longanimité. Une humiliation, la pire qui soit -car on ne tolère que ce qui dérange et un amour ainsi affiché ne peut que provenir d'une improbabilité logique, d'une répulsion bravement surmontée-. Ceci explique parfois les gestes  violents de ceux qui sont "tolérés" ou ainsi "aimés" ...


Vous a-t-on jamais dit "je vous tolère" ou pire "ma chère, nous vous tolérons à présent" ? A moi, si. Et bien mes amis, si j'avais accepté -relativement- avec philosophie et humour le racisme de celle qui me l'infligeait [et qui a pourri ma vie durant 20 ans] là, et là seulement, j'ai vraiment eu envie de la ratatiner. C'est passé à un poil. Elle m'incluait en somme -car elle ne pouvait faire autrement-  mais faisait de surcroît comme si tout ce temps je l'avais sollicité...  En somme, comme Frèche pour les noirs, les arabes etc... elle me tolérait parce que j'avais de la "valeur" malgré mon...  disons "tarisme". Réponse aussi nette "je ne tolère pas d'être tolérée et moi, madame, je ne vous tolère pas." C'était ma belle mère, qui m'en a appris un bout sur la question.










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